L’anémone hépatique est une plante (fleur) du nom Hepatica Nobilis, vivace proche de la variété anémone, originaire d’Europe. C’est au cœur de forêts qu’elle poussera volontiers, sur des sols montagneux aux environs de 2’000 mètres d’altitude. Elle est résistante, puisqu’elle survit à moins 30°C.
Poussant à la vitesse du temps, son développement de croissance reste extrêmement lent. Donc son déplacement de terre en terre risque de lui nuire. C’est d’ailleurs cette plante qui sonnera la cloche du début du printemps, puisqu’elle prend les couleurs à cette période-là.
Le développement de l’anémone hépatique
Les fleurs de l’anémone poussent individuellement sur des tiges autonomes, ce qui laisse place à une taille d’exception. Elles mesurent jusqu’à 3 centimètres de diamètre avec en moyenne une dizaine de pétales qui fleurissent dès le mois de mars.
Anémone hépatique, une plante toxique ?
Malgré son nom « Hepatica » qui laisse penser à une vertu médicinale, elle est en revanche une plante toxique. Elle nous vient de la famille des Renonculacées du type vivace, poussant grâce à des semis. Elle se plante au printemps ou en automne pour une floraison printanière.
Propriétés de la plante
L’anémone (hépatique), est d’un point de vue toxique. Cependant, elle est utilisée en phytothérapie pour agir comme un agent diurétique. En effet, consommée selon une prescription médicale (forme médicamenteuse), elle permet de réguler l’appareil urinaire. Elle joue également un rôle cicatrisant, tout en favorisant une cure du foie, souvent recommandée par la voie médicamenteuse.
L’anémone hépatique facilite l’extraction des déchets de l’organisme tout en combattant les infections urinaires ou buccales.
Préparer un soin à l’anémone
Il faut veiller à choisir une anémone hépatique non toxique afin de la préparer sous forme d’infusion, de décoction ou encore en macération. En usage externe, il est recommandé de l’appliquer sur la peau pour favoriser la cicatrisation.